Avocats à Tours Droit civil et de la famille
Défendre vos droits dans toutes les étapes de votre vie personnelle
Du divorce aux procédures devant le juge aux affaires familiales, en passant par les litiges de filiation ou de contrats, je vous accompagne pour protéger vos intérêts. Chaque situation est traitée avec sérieux et humanité afin de sécuriser vos droits et votre avenir.

Droit de la famille
Droit civil
Divorce et séparation
Etre défendu(e) avec rigueur, dans une période délicate
Le divorce est une procédure juridique mais aussi une épreuve personnelle. Qu’il soit amiable ou contentieux,
Je vous aide à faire valoir vos droits à chaque étape :
- Choix du type de divorce le plus adapté à votre situation
- Répartition des biens et du patrimoine
- Fixation de la pension alimentaire et/ou de la prestation compensatoire
- Organisation de la garde des enfants et du droit de visite
Je vous représente devant le Juge aux affaires familiales (JAF) et veille à ce que vos intérêts, ainsi que ceux de vos enfants, soient pleinement pris en compte.


Vous avez des questions liées à une procédure de divorce ?
La procédure de divorce classique, aussi appelée divorce contentieux, est engagée lorsque les époux ne sont pas d’accord sur les modalités de la séparation (garde des enfants, pension alimentaire, partage des biens, etc.).
Voici les principales étapes :
- Assignation en divorce
L’un des époux, par l’intermédiaire de son avocat, saisit le juge aux affaires familiales (JAF) avec une assignation en divorce.
- Audience d’orientation
Le juge organise une première audience pour fixer les mesures provisoires (résidence des enfants, pension alimentaire, occupation du logement, etc.).
- Échange des arguments
Les avocats échangent leurs conclusions et pièces pour défendre les intérêts de leurs clients.
- Audience de jugement
Le juge statue sur la demande de divorce et ses conséquences (prestation compensatoire, nom, garde des enfants…).
- Prononcé du divorce
Un jugement est rendu. Il devient définitif après acquiescement au jugement par les ex-époux ou le délai d’appel après signification du jugement.
Cette procédure peut durer plusieurs mois à plusieurs années, selon le niveau de conflit et la complexité du dossier.
En cas de séparation, aucun des époux n’est automatiquement obligé de quitter le domicile, sauf décision judiciaire contraire. Tant que le divorce n’est pas prononcé, le logement reste le domicile conjugal, même si un seul des deux en est propriétaire.
Trois cas de figure possibles :
- Accord amiable
Les époux se mettent d’accord pour que l’un d’eux quitte temporairement le logement.
- Décision du JAF
Le JAF décide qui reste dans le logement, dans le cadre des mesures provisoires.
- Cas de violence conjugale
L’un des époux peut être évincé du domicile par décision judiciaire (ordonnance de protection, par exemple).
Si l’un des époux quitte le domicile sans l’accord de l’autre ni décision du juge, cela peut être considéré comme un abandon du domicile conjugal, avec des conséquences juridiques.

Procédures devant le JAF hors divorce
Enjeux familiaux sensibles
Même en dehors d’un divorce, le recours au juge aux affaires familiales (JAF) peut être nécessaire pour faire fixer ou modifier :
- Les droits de visite et d’hébergement
- La résidence habituelle de l’enfant
- La pension alimentaire
- Les décisions liées à l’autorité parentale
Je vous accompagne dans la constitution du dossier, la stratégie à adopter et la rédaction d’actes clairs afin de défendre vos intérêts tout en prenant en considération ceux de votre enfant.

Vous avez des questions liées à une procédure devant le JAF ?
Le droit de visite et d’hébergement peut être modifié à tout moment, si un changement de situation le justifie (déménagement, évolution de l’enfant, désaccords répétés entre les parents, etc.).
Voici les étapes à suivre :
- Trouver un accord amiable
Si les deux parents sont d’accord pour modifier les modalités existantes (fréquence des visites, organisation des vacances, etc.), ils peuvent signer une nouvelle convention parentale et la faire homologuer par le Juge aux affaires familiales (JAF).
- En cas de désaccord
L’un des parents peut saisir le JAF pour demander une modification des modalités fixées dans la décision initiale. Il faudra démontrer qu’un élément nouveau rend cette modification nécessaire (intérêt de l’enfant, éloignement géographique, emploi, problèmes relationnels…).
L’assistance d’un avocat est vivement conseillée pour constituer un dossier solide et défendre au mieux vos arguments devant le juge.
Le non-paiement de la pension alimentaire est une infraction pénale (délit d’abandon de famille), mais il existe aussi des procédures civiles efficaces pour obtenir le paiement.
Voici les recours possibles :
- Rappel amiable ou par avocat
Parfois, un courrier formel suffit à régulariser la situation.
- Recours à la CAF
Si la pension n’est pas versée depuis au moins un mois, la Caisse d’Allocations Familiales peut vous verser une allocation de soutien familial (ASF) et engager un recouvrement contre le parent débiteur.
- Procédure de recouvrement forcé
Via un commissaire de justice (anciennement appelé huissier de justice), il est possible de pratiquer une saisie sur salaire, une saisie bancaire ou une saisie sur biens. Il faut pour cela disposer d’un jugement exécutoire.
- Plainte pénale
En cas de non-paiement persistant pendant plus de deux mois, une plainte pour abandon de famille peut être déposée.
Un avocat peut vous aider à choisir la stratégie la plus rapide et la plus efficace selon votre situation.
Le retrait total ou partiel de l’autorité parentale est une mesure exceptionnelle, prononcée par un juge lorsque l’intérêt de l’enfant l’exige. Elle peut concerner un seul parent ou les deux.
Le juge peut retirer l’autorité parentale dans des cas graves, notamment en cas de :
- Maltraitances ou violences sur l’enfant
- Mise en danger de la santé, de la sécurité ou de la moralité de l’enfant
- Condamnation pénale du parent pour un crime ou un délit commis sur l’enfant (ou sur l’autre parent)
Le retrait peut être demandé par l’autre parent, par le ministère public, ou par un service de protection de l’enfance.
Le parent concerné peut se défendre devant le juge, et il est fortement recommandé d’être assisté d’un avocat.
Le retrait de l’autorité parentale n’efface pas l’obligation alimentaire envers l’enfant.
Contestation ou reconnaissance de paternité
Accompagnement juridique sensible
Les actions liées à la filiation nécessitent un accompagnement juridique précis et attentif.
Je vous assiste dans :
- Les actions en contestation de paternité
- Les démarches d’expertise biologique une fois prononcée par le tribunal judiciaire
Ce type de procédure peut avoir un impact important sur la vie familiale. Mon rôle est de vous aider à agir avec justesse, rigueur et respect de la procédure.


Vous avez des questions liées à une contestation de paternité ?
La contestation de reconnaissance de paternité est une action en justice qui vise à faire annuler un acte de reconnaissance de paternité lorsque celle-ci ne correspond pas à la réalité biologique.
Cette procédure se fait devant le tribunal judiciaire, avec l’aide d’un avocat. Il faut prouver que l’auteur de la reconnaissance n’est pas le père biologique de l’enfant. Cela peut se faire par tous moyens : témoignages, documents, mais surtout expertise biologique (test ADN), ordonnée par le juge.
Plusieurs personnes peuvent agir :
- L’enfant lui-même
- Le père supposé (celui qui a reconnu)
- La mère
- Le père biologique
- Le ministère public (dans certains cas)
L’expertise ADN ne peut être imposée que par décision du juge, avec l’accord des personnes concernées (sauf décision judiciaire spéciale). Le refus de s’y soumettre peut être interprété comme un aveu.

Modification de l’état civil
Rectification, changement de prénom ou de sexe
Je vous accompagne dans les démarches visant à :
- Rectifier une erreur sur votre acte d’état civil ou celui de votre enfant.
- Modifier la mention du sexe à l’état civil, dans le cadre d’un changement de genre.
Ces procédures nécessitent un dossier documenté et bien argumenté. Je vous aide à réunir les pièces utiles et à saisir le tribunal compétent pour faire valoir votre droit à l’identité.

Vous avez des questions liées à la modification d’état civil ?
S’il y a une erreur matérielle ou administrative (orthographe, date, omission) sur un acte d’état civil (acte de naissance, de mariage ou de décès), il est possible de demander une rectification.
Il existe deux cas de figure :
- Erreur purement matérielle (faute de frappe, coquille) :
La demande se fait directement auprès de l’officier d’état civil (en mairie), qui peut procéder à la rectification à l’amiable. Vous devrez fournir les justificatifs nécessaires.
- Erreur plus complexe ou contestée (filiation, nom, date…)
Il faut saisir le tribunal judiciaire via une procédure de rectification judiciaire. L’assistance d’un avocat est vivement conseillée.
Une fois la décision rendue, elle sera transmise à l’état civil pour modification de l’acte.
Litiges contractuels
Malfaçons, travaux, non-respect d’un engagement
Vous avez fait réaliser des travaux qui présentent des malfaçons ? Vous êtes en litige avec un professionnel du bâtiment ou un artisan ?
En tant qu’avocate en droit des contrats, je vous accompagne dans les procédures devant le tribunal judiciaire, notamment en cas de :
- Travaux non conformes ou inachevés
- Défaut de conformité ou vices cachés
- Nécessité d’une expertise judiciaire pour évaluer les malfaçons
- Demande de réparation, remboursement ou dommages et intérêts
Je vous aide à rassembler les preuves, à solliciter les expertises nécessaires, et à obtenir réparation.


Vous avez des questions liées à des litiges contractuels ?
En cas de malfaçons, c’est généralement l’artisan ou l’entreprise ayant réalisé les travaux qui est responsable
Selon la nature du problème, plusieurs types de responsabilités peuvent s’appliquer :
- La garantie de parfait achèvement :
Valable 1 an après la réception des travaux, elle couvre les défauts signalés par le maître d’ouvrage.
- La garantie biennale :
Couvre pendant 2 ans les éléments dissociables (volets, robinetterie, etc.).
- La garantie décennale :
Valable 10 ans, elle concerne les malfaçons graves qui compromettent la solidité de l’ouvrage ou le rendent impropre à son usage.
Ces garanties s’appliquent uniquement si les travaux ont été réalisés par un professionnel déclaré et assuré. Il est essentiel de vérifier que l’artisan dispose bien d’une assurance décennale.
En cas de travaux mal réalisés, plusieurs recours sont possibles :
Voici les recours possibles :
- Demande amiable :
Commencez par contacter l’artisan par écrit (lettre recommandée avec accusé de réception) pour lui demander de reprendre les travaux ou de réparer les défauts. Joignez des photos et précisez les désordres constatés.
- Mise en demeure :
Si l’artisan ne répond pas ou refuse d’agir, une mise en demeure rédigée par un avocat peut formaliser la demande.
- Expertise judiciaire :
Si les désordres sont techniques ou contestés, une expertise peut être demandée en référé auprès du tribunal judiciaire. Elle permet de constater les malfaçons de manière officielle avant d’engager une action au fond.
- Action en justice :
Si aucun accord n’est trouvé, une procédure peut être engagée pour :
- Demander la reprise des travaux
- Obtenir une indemnisation (dommages et intérêts)
- Faire jouer la garantie décennale ou la responsabilité contractuelle de l’artisan
Un avocat peut vous accompagner pour choisir la stratégie la plus adaptée et défendre vos droits efficacement.
Contester des malfaçons implique de les prouver de façon formelle et d’agir dans les délais légaux. Voici les étapes recommandées :
- Rassembler les preuves :
Commencez par contacter l’artisan par écrit (lettre recommandée avec accusé de réception) pour lui demander de reprendre les travaux ou de réparer les défauts. Joignez des photos et précisez les désordres constatés.
- Faire constater les malfaçons :
- Par un commissaire de justice (anciennement huissier de justice) ou un expert amiable
- Via une expertise judiciaire demandée en référé devant le tribunal
- Vérifier les garanties applicables :
Selon l’ancienneté des travaux, certaines garanties légales peuvent être mobilisées (parfait achèvement, biennale, décennale).
- Saisir le tribunal :
Si aucune solution amiable n’est trouvée, vous pouvez engager une procédure pour obtenir :
- La réparation ou reprise des travaux
- Une compensation financière
- La résolution du contrat
L’assistance d’un avocat est précieuse à chaque étape, en particulier pour l’expertise et la procédure judiciaire.

Droit des baux d’habitation
Loyers impayés, expulsion, litiges locatifs
Que vous soyez propriétaire bailleur ou locataire, je vous accompagne dans les litiges liés à un bail d’habitation, notamment :
- Recouvrement de loyers impayés.
- Mise en œuvre de la clause résolutoire du bail.
- Procédures d’expulsion.
- Litiges relatifs à l’état du logement, à la restitution du dépôt de garantie ou aux charges.
Le contentieux locatif est encadré par des règles précises. Je vous aide à défendre vos droits avec réactivité et stratégie, tout en explorant les voies amiables si cela est possible.

Vous avez des questions liées à un litige avec votre locataire ?
Voici des réponses juridiques claires et structurées aux trois questions autour des impayés de loyers et de la procédure d’expulsion, adaptées à une page dédiée au droit des baux d’habitation ou à une FAQ locative.
Lorsque votre locataire ne paie plus ses loyers, plusieurs démarches sont possibles pour obtenir le paiement des sommes dues :
- Rappel amiable :
Un simple courrier ou appel peut suffire à régulariser un impayé ponctuel.
- Mise en demeure :
Si l’impayé persiste, vous pouvez adresser une mise en demeure de payer, par lettre recommandée avec accusé de réception.
- Commandement de payer :
Vous pouvez mandater un commissaire de justice (anciennement huissier de justice) pour délivrer un commandement de payer au locataire.
- Saisine du tribunal judiciaire :
En l’absence de régularisation, vous pouvez engager une action en recouvrement pour obtenir un jugement condamnant le locataire au paiement des loyers.
- Procédure d’expulsion :
Elle peut être engagée en parallèle si la clause résolutoire est activée ou si une résiliation judiciaire est prononcée.
Un avocat vous aide à suivre la procédure dans les délais et à sécuriser juridiquement vos démarches.
Si un locataire reste dans le logement après la fin du bail, malgré un congé régulier donné par le propriétaire, vous ne pouvez pas l’expulser vous-même. Il faut suivre une procédure judiciaire :
- Vérifier la validité du congé.
Un simple courrier ou appel peut suffire à régulariser un impayé ponctuel.
- Constater l’occupation sans droit :
Si le locataire ne quitte pas les lieux, il devient occupant sans droit ni titre.
- Saisir le tribunal judiciaire pour demander :
L’expulsion du locataire et le paiement d’une indemnité d’occupation
- Obtention d’un jugement :
Le juge fixe un délai de départ. Si le locataire refuse toujours, le commissaire de justice (anciennement huissier de justice) peut procéder à l’expulsion, avec le concours de la force publique si nécessaire.
À noter : La trêve hivernale suspend les expulsions, sauf exceptions (squat, violences…).
Il n’existe pas de seuil fixe légal pour engager une procédure d’expulsion. En pratique, la procédure peut être engagée dès le premier mois d’impayé, si le bail comporte une clause résolutoire.
Cependant, il est courant de déclencher l’action après 2 à 3 mois d’impayés, surtout si aucune solution amiable n’est trouvée.
Voici les étapes à suivre :
- Envoi d’un commandement de payer par commissaire de justice (anciennement huissier de justice).
- Délai de 6 semaines laissé au locataire pour régulariser
- En l’absence de paiement, saisine du tribunal pour demander la résiliation du bail et l’expulsion.
Plus l’action est engagée tôt, plus vous limitez les pertes financières. Un avocat peut vous conseiller sur la stratégie à adopter et vous assister dans la procédure.
Litiges contractuels et conflits entre particuliers
Solutions réalistes & efficaces
Vous êtes confronté(e) à un litige avec un particulier ou une entreprise ? En matière de droit civil contractuel, je vous assiste dans :
- L’interprétation et l’exécution d’un contrat.
- Le non-respect ou la rupture abusive d’un engagement.
- Les demandes de dommages et intérêts.
- Les conflits entre voisins ou les troubles anormaux du voisinage.
Je privilégie toujours la recherche de la solution la plus réaliste et efficace, avec une stratégie adaptée à votre situation.


Pourquoi faire appel à une avocate en droit civil ?

Le droit civil touche à des points très personnels de votre vie : famille, identité, patrimoine, relations de confiance… Mon rôle est de vous aider à comprendre vos droits, à prendre les bonnes décisions et à agir efficacement, avec un accompagnement sur-mesure.
Je prends le temps de construire avec vous une stratégie, de défendre votre position point par point, et d’envisager la meilleure issue possible, y compris amiable lorsque cela est pertinent.

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Prenons rendez-vous pour étudier votre situation et envisager ensemble les solutions possibles.
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